Le poids influence la grossesse...
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Le poids influence la grossesse...
Le poids influence la grossesse
Marie-Christine Bouchard
La Tribune
(Sherbrooke) Les femmes qui présentent un surpoids ou une obésité ont plus de difficulté à tomber enceintes. Voilà une réalité bien connue par les médecins, mais qui est encore assez méconnue par la population en général.
«Une femme qui a un indice de masse corporelle (IMC) de 35 a 43 % moins de chance de devenir enceinte qu'une femme dont l'IMC est normal. Et ça, ce sont pour les femmes qui ovulent! En effet, quand l'IMC est élevé, les femmes ont aussi plus de chances de développer le syndrome des ovaires polykystiques. Dans ce cas, elles n'ovulent tout simplement pas», fait savoir le Dr Jean-Patrice Baillargeon, endocrinologue au CHUS, chercheur au Centre de recherche clinique (CRC) Étienne-Le Bel du CHUS et professeur à l'Université de Sherbrooke.
Il est aussi reconnu que tous les traitements de fertilité, dont la fécondation in vitro, sont moins efficaces en cas de surpoids ou d'obésité. Or, si tout cela est reconnu par la science, il peut s'avérer très décourageant pour une femme qui souhaite avoir un enfant de s'imaginer perdre 30 livres ou plus pour atteindre un poids santé et un IMC normal, tout ça avant de devenir enceinte.
Or, il ne serait pas nécessaire de perdre autant de poids pour connaître une grossesse en santé. Une perte de poids de 5 à 10 pour cent serait suffisante pour aider à créer une grossesse spontanée ou pour favoriser le succès des traitements de fécondité.
Marie-Christine Bouchard
La Tribune
(Sherbrooke) Les femmes qui présentent un surpoids ou une obésité ont plus de difficulté à tomber enceintes. Voilà une réalité bien connue par les médecins, mais qui est encore assez méconnue par la population en général.
«Une femme qui a un indice de masse corporelle (IMC) de 35 a 43 % moins de chance de devenir enceinte qu'une femme dont l'IMC est normal. Et ça, ce sont pour les femmes qui ovulent! En effet, quand l'IMC est élevé, les femmes ont aussi plus de chances de développer le syndrome des ovaires polykystiques. Dans ce cas, elles n'ovulent tout simplement pas», fait savoir le Dr Jean-Patrice Baillargeon, endocrinologue au CHUS, chercheur au Centre de recherche clinique (CRC) Étienne-Le Bel du CHUS et professeur à l'Université de Sherbrooke.
Il est aussi reconnu que tous les traitements de fertilité, dont la fécondation in vitro, sont moins efficaces en cas de surpoids ou d'obésité. Or, si tout cela est reconnu par la science, il peut s'avérer très décourageant pour une femme qui souhaite avoir un enfant de s'imaginer perdre 30 livres ou plus pour atteindre un poids santé et un IMC normal, tout ça avant de devenir enceinte.
Or, il ne serait pas nécessaire de perdre autant de poids pour connaître une grossesse en santé. Une perte de poids de 5 à 10 pour cent serait suffisante pour aider à créer une grossesse spontanée ou pour favoriser le succès des traitements de fécondité.
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